Réduire ses factures énergétiques

Et si on vous dit que la quête écologique peut aller de pair avec une économie budgétaire ? À l’aube des premières obligations liées au décret tertiaire1, le poids des factures énergétiques est un sujet qui anime tous les blanchisseurs. Comment le choix de vos équipements peut-il être un levier pour répondre aux nouvelles obligations ? Eberhardt, expert de confiance pour les équipements professionnels, fait le point pour vous.

Un enjeu d’actualité

Toujours à l’affût du progrès, la profession cherche constamment à perfectionner les processus. Grandes consommatrices d’eau, déjà sous pression face à la flambée des prix du gaz et de l’électricité, les blanchisseries industrielles sont donc de plus en plus attentives aux évolutions technologiques aptes à faire baisser leurs factures énergétiques sans léser la qualité des prestations. Votre credo : un matériel plus performant tout en étant moins énergivore. 

Que ce soit par souci environnemental ou simplement pour rationaliser les coûts, ce critère booste l’innovation et permet d’afficher des chiffres révélateurs* : en cinq ans, la consommation énergétique moyenne de votre marché a baissé de 17% pour le gaz et 6% pour l’électricité. L’investissement dans des équipements à la pointe n’y est évidemment pas pour rien. Grâce à leurs performances en termes de qualité et d’économie d’énergie, machines et séchoirs accompagnent l’évolution de votre métier et la prise de conscience écologique : moins d’eau, moins d’électricité, moins de lessiviels, des cycles plus courts pour une capacité de chargement plus élevée, technologies astucieuses de récupération de chaleur… Une bonne nouvelle, alors que se profilent les premiers impératifs liés au décret Tertiaire, ou « Éco Énergie Tertiaire », une obligation réglementaire qui engage les acteurs du secteur des services vers la sobriété énergétique. Et au bout du compte, une vraie réduction des factures énergétiques !

La technologie au premier plan

Les produits du fabricant suisse affichent seulement 0,08 kWh pour un kilo de linge lavé contre 0,49 kWh sur les modèles de la marque ! La facture d’eau n’est pas en reste : vous connaissez déjà la fonction pesée du linge, censée contrôler la consommation d’eau. Les machines Schulthess sont, elles, équipées du système « SWATS », ou Smart Water System. Une technologie bien plus efficace qui permet un contrôle optimal de la consommation d’eau en conjuguant un algorithme prenant en compte :

• Le cycle sélectionné selon le type de linge traité,
• le taux de remplissage de la machine
• le niveau d’eau optimal nécessaire pour respecter le cercle de Sinner dans sa part « action mécanique »

Aussi, pour renforcer votre rentabilité et favoriser les économies énergétiques, investir dans un équipement performant tout en bénéficiant d’une durée d’amortissement très courte est une action de choix que vous pouvez valoriser dans votre démarche globale face au décret Tertiaire.

Une gamme pour diminuer votre impact environnemental sans léser la qualité de vos prestations

Avec la gamme d’équipement professionnel industriel Schulthess, Eberhardt propose du matériel conçu pour minimiser vos besoins en eau et en énergie tout en facilitant le travail des opérateurs. En ligne de mire d’abord, la phase de lavage. La gamme W, idéale pour le remplacement d’équipements déjà en place, permet de bénéficier d’un procédé de production plus efficace et plus rapide. Dotés d’une vitesse d’essorage accrue (1200 tr/min), les modèles W65/80/100 disposent d’un facteur G de 416, soit un taux d’humidité résiduel de 46% sur un programme coton 60°. Par ailleurs vous serez sûrement surpris par la forme de la cuve, ovale : une innovation à vraie valeur ajoutée ! Cette particularité réduit la surface, ce qui diminue la quantité d’eau et permet une chauffe plus rapide dans la cuve. Quant aux programmes, plus courts, ils sont adaptés à chaque métier (hôpital, restaurant, centre de bien-être, etc.) grâce à la commande Proficlean.

Du côté du séchage, la nouvelle gamme D affiche une exclusivité : le Smart Dry, une innovation technologique qui permet une récupération maximum de la chaleur résiduelle par un flux d’air optimisé entre les deux panneaux latéraux. Dans les faits, l’air est absorbé par le sol et circule entre les deux panneaux latéraux. Le panneau intérieur est chaud et préchauffe le flux d’air. En complément, le Smart Sensor System mesure l’humidité à la sortie d’air et la température afin de déterminer si le linge est sec ou pas. Cette mesure plus efficace de l’humidité́ résiduelle induit des temps de séchage courts avec une fiabilité optimale. Bilan : vous réalisez de véritables économies en réduisant les consommations d’énergie ! Sans parler de son tambour, parmi les plus grands du marché, qui dispose lui aussi d’une amélioration du flux d’entrée axial et radial de l’air, entraînant un flux continu dans le tambour et assurant ainsi une efficacité parfaite, ni de l’algorithme amélioré dans le software qui permet une meilleure exploitation des données de mesure.

Et parce que l’optimisation des flux du linge va de pair avec la consommation énergétique et qu’il est essentiel de répondre à tous vos besoins, les gammes Schulthess comptent un choix adapté de volumes de tambours, du séchoir de 200 litres à celui de 325 litres, et du lave-linge de 7 à 30 kg. Quant au prix, on vous rassure : chez Eberhardt, nous avons à cœur de proposer des nouvelles technologies qui répondent aux nouveaux challenges écologiques, tout en respectant les impératifs budgétaires de nos clients.

¹ Rappelons qu’un deuxième recours a été déposé par les organisations représentatives de la Profession. A l’heure d’aujourd’hui , un dernier arrêté dit « Arrêté valeur absolue III », dont la publication est prévue dans le courant du second semestre 2022, viendra préciser les derniers objectifs exprimés en valeur absolue pour les dernières activités et intégrera les valeurs spécifiques pour les départements d’outre-mer.

*Source : GEIST

Décret tertiaire : décryptage

Entré en vigueur le 1^er octobre 2019, le décret du 23 juillet 2019, dit « décret tertiaire », impose une réduction progressive et importante de la consommation d’énergie dans les bâtiments à usage tertiaire afin de lutter contre le changement climatique. Il fait suite à la loi Grenelle II de 2010 en précisant les modalités d’application de l’article 175 de la loi Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique (ÉLAN) de 2018, et permet la mise en œuvre concrète de la Loi de Transition Énergétique et de Croissance verte (LETCV) de 2015.

Désormais dans ce décret, on ne parle plus de « travaux » mais « d’actions ». Un glissement sémantique qui n’est pas anecdotique ! Car par « actions », le décret tertiaire désigne non seulement des travaux au sens propre du terme mais aussi tout ce qui a trait aux comportements des opérateurs de blanchisserie, aux bonnes pratiques quotidiennes ainsi qu’à la maintenance des équipements. Les actions à déployer peuvent ainsi porter sur :

• La performance énergétique des bâtiments 
• L’installation d’équipements performants et de dispositifs de contrôle et de gestion active de ces équipements 
• Les modalités d’exploitation des équipements 
• L’adaptation des locaux à un usage économe en énergie et le comportement des occupants.

Vous l’aurez compris : l’équipement et la façon de l’utiliser sont un levier à ne pas négliger pour atteindre les objectifs de sobriété énergétique dans les temps impartis !

Le décret tertiaire

Comment transformer cette obligation réglementaire en opportunité pour ma blanchisserie ?

• Réduction de la facture énergétique
• Diminution de l’empreinte environnementale
• Amélioration du suivi et de l’analyse des dépenses énergétiques
• Amélioration du confort des occupants du bâtiment
• Création d’emplois locaux
• Meilleure vision du parc immobilier
• Image de marque

Economies d’énergie et d’eau : coup d’œil sur les consommations

• Coton à 60 °C sans prélavage
• Coton à 60 °C, eau froide
• Coton à 60 °C, eau chaude à 70 °C

• Prêt à ranger, humidité initiale 47%, humidité résiduelle 0%