Quelles solutions de nettoyage pour maintenir opérationnelles les tenues des pompiers et celles des services de secours ? Réponse avec Eberhardt, expert de confiance pour les équipements professionnels.
Ils sont près de 252 000 pompiers sur le territoire à se tenir prêts à intervenir. Incendie, accidents de la route, catastrophes industrielles ou naturelles… Sans oublier nombre d’établissements publics et privés disposant d’équipes de pompiers sur site (aéroports, sites industriels, centrales énergétiques, etc.). Des femmes et des hommes dont les uniformes doivent être correctement lavés et entretenus afin de remplir au mieux leur fonction première : protéger correctement les pompiers !
Au sein de votre buanderie, un choix judicieux des équipements les mieux appropriés vous permettra de prolonger le cycle de vie des vêtements, d’assurer un meilleur retour sur investissement et de garantir la traçabilité grâce à un protocole sûr et défini.
Des tenues aux propriétés spécifiques à préserver
Une tenue d’intervention bien conçue peut sembler « faussement » simple. L’équipement est complexe : il se compose de couches techniques et doit être entretenu avec soin afin de conserver leurs propriétés qui assurent la santé et la sécurité du porteur.
Et étant donné le coût que représente l’investissement dans les vêtements de protection les mieux adaptés à leurs besoins, c’est légitimement que de nombreuses brigades de pompiers se posent des questions sur le lavage et l’entretien de leurs tenues d’intervention : à quelle fréquence laver ? Comment s’assurer que les tenues sont suffisamment décontaminées après une intervention ? Qu’elles conservent leurs qualités hydrofuges et répulsives contre les produits chimiques plus longtemps ? Ou simplement, comment mettre en place un protocole d’entretien et de lavage rapide, pratique et efficace ?
Les vêtements utilisés par les pompiers sont très variés : tenues de feu, vêtements de protection pour des conditions difficiles (chaleur ou froid, intempéries, faible visibilité, risques biologiques et chimiques…) et autres EPI (équipements de protection individuelle). En général, les données utiles concernant le stockage et l’utilisation, les performances et limites d’emploi du vêtement figurent dans la notice d’emploi fournie par le fabricant. Les conditions d’entretien sont très souvent indiquées sur une étiquette cousue à l’intérieur du vêtement et figurent également sur l’emballage ou la notice d’utilisation. Notez que les tenues de service et d’intervention sont notamment composées d’aramide et de viscose. Sauf contre-indication, elles peuvent être entretenues en respectant les consignes classiques : lavage à 60 °C, pas de chlore et séchage en tambour.
Le bon état général de l’EPI doit néanmoins être contrôlé après chaque lavage : intégrité́ du tissu, état des coutures, fonctionnement des fournitures comme les bloqueurs, fermetures, auto-agrippants, etc.
Attention aux différences entre les tenues d’intervention et les tenues de service. Certaines comprennent des bandes rétroréfléchissantes, ce qui interdit certains types de lessive, notamment celles comprenant des azurants optiques. Les traitements des vestes, recouvertes d’un enduit protecteur – imperméabilisant, déperlant et antifeu, doivent être renouvelés après chaque utilisation. Même si elles ont été utilisées lors d’exercices, elles sont souillées par des suies qui nécessitent un traitement spécifique. Il faut aussi être particulièrement vigilant aux accrocs qui impliquent une réforme du vêtement.
Toutefois, si auparavant, les tenues anti-feu étaient fabriquées dans des matériaux de moindre qualité qui ne pouvaient supporter que 25 cycles de lavage, les nouvelles tenues de pompiers sont désormais beaucoup plus durables. Beaucoup préfèrent pourtant maintenir ce seuil de 25 cycles de lavages puis remplacer la tenue, bien qu’un protocole de lavage adapté et combiné à une vraie traçabilité peut contribuer à prolonger la durée de vie d’un vêtement bien au-delà de ces 25 cycles, augmentant ainsi votre retour sur investissement.
Opter pour du matériel professionnel
Un pompier n’a pas la vocation de devenir un professionnel de la blanchisserie. C’est la raison pour laquelle Eberhardt propose sur les machines SCHULTHESS des programmes dédiés aux vêtements de protection et combinaisons de protection contre les produits chimiques.
Cette gamme d’équipements bénéficie du développement de la fonctionnalité Hygiène+ mais aussi via la commande Expert+ et ses programmes PROFICLEAN, des programmes simples d’utilisation spécifiquement conçus pour vos tenues , avec ou sans réimprégnation, avec ou sans désinfection, et même des programmes déperlant, antifeu, imperméabilisation.
En seulement 3 heures, vous traitez jusqu’à 4 tenues complètes d’intervention -vestes et pantalon), ce laps de temps incluant le lavage, la décontamination, l’imperméabilisation et le séchage. Le nettoyage des textiles multicouches et des bandes réfléchissantes dans le tambour breveté Active Drum protège ces équipements précieux.
Bien sûr, d’autres programmes spéciaux de nettoyage et d’entretien, par exemple pour les couvertures en laine ou les uniformes officiels, peuvent être utilisés afin d’élargir la prestation d’entretien à d’autres profils d’articles textiles.
Ensemble, prenons le temps d’étudier les besoins quotidiens de votre brigade et de consulter votre fournisseur de vêtements afin d’élaborer un protocole de lavage et d’entretien qui répond parfaitement à tous vos besoins, avec un matériel professionnel robuste, fiable, ergonomique et durable. Nous sommes à votre service pour vous faire découvrir quelle solution sur-mesure Eberhardt peut vous proposer. Contactez-nous !
Un protocole à suivre scrupuleusement
Les facteurs à prendre en compte sont nombreux si vous voulez garantir le bon entretien de votre équipement. Les brigades de pompiers qui appliquent un protocole d’entretien et de lavage efficace tiennent généralement compte de 4 facteurs :
- Le nettoyage et la décontamination
Les tenues d’intervention doivent être correctement nettoyées pour éviter toute contamination nocive. Le processus de décontamination permet d’éliminer toutes les substances nocives pouvant se déposer sur leurs uniformes (particules de fumée, amiante, huiles, produits chimiques et fluides corporels). Un uniforme bien nettoyé est un uniforme visuellement et hygiéniquement propre. Cela signifie que les odeurs désagréables et les taches sont éliminées, qu’il ne reste aucune trace de savon et que la finition résistante à l’eau et aux produits chimiques a été éventuellement réappliquée (selon les instructions fournies par votre fournisseur).
- Le rangement
Les tenues d’intervention propres doivent être rangées de manière à ce qu’elles restent protégées et en bon état jusqu’à la prochaine intervention. De nombreuses fibres utilisées dans votre uniforme de pompier (fibres méta/para-aramides, PBI, PBO et viscose FR) se dégradent sérieusement lorsqu’elles sont exposées aux rayons U.V. Les dégâts peuvent inclure une diminution de la résistance du matériau ainsi qu’un changement de couleur, indiquant une oxydation. C’est pourquoi vos uniformes de pompiers doivent être conservés à la bonne température, dans un endroit propre, sec et bien aéré.
- L’inspection
Les uniformes doivent être inspectés régulièrement : au début de chaque changement d’équipe, après chaque intervention, avant le lavage et après la réparation, afin de s’assurer qu’ils répondent au niveau de protection requis. Lors de l’inspection, vous devez être attentif aux taches et contaminations, usure des couches de l’uniforme, matériel endommagé ou non fonctionnel, ou étiquetage et identification peu clairs des tenues. L’inspection vous aide à décider si votre uniforme de pompier peut encore être utilisé, ou s’il doit être nettoyé/décontaminé à nouveau, réparé ou jeté.
- Les réparations
Un uniforme de pompier se compose de plusieurs couches, chacune ayant une fonctionnalité spécifique. C’est pourquoi les réparations sont si essentielles. Même si une seule des couches est endommagée par une déchirure, un accroc, une couture craquée, un fil qui dépasse ou un décollement de la bande de couture, la protection du vêtement entier est compromise.
La traçabilité, un critère garant de votre sérénité ! En cas d’incident, il est important de savoir combien de fois une tenue anti-feu a été lavée, quelles réparations ont été effectuées et à quelle température ou à quels produits chimiques elle a été exposée. Si l’incident est dû à un EPI inefficace ou non opérationnel, les pompiers peuvent être tenus pour responsables. Une documentation appropriée permet de le justifier auprès des assurances. Sans elle, il est extrêmement difficile de prouver si les uniformes ont été traités avec un élément qui aurait affecté leur intégrité. Un processus bien référencé et traçable est non seulement crucial pour prouver que les vêtements sont entretenus correctement, mais il offre également aux pompiers une protection au regard de la loi. |
À retenir
- Depuis le 1er janvier 2010 il est strictement interdit de détourner l’usage d’un appareil ménager pour une utilisation professionnelle. Choisir du matériel professionnel, c’est être en conformité avec la directive machine 2006/42/CE.
- Investir sur du matériel professionnel n’est pas nécessairement plus coûteux en termes de rapport qualité-prix.
- Choisir du matériel professionnel vous garantit d’utiliser un équipement fiable, sécurisé, ergonomique, plus économe car à la pointe de la technologie.
- Selon le code du travail, dès lors que le port de la tenue de travail est obligatoire ou inhérent à l’emploi, il revient à l’employeur d’en assumer l’entretien. L’article R4323-95 du code du travail dispose que « les équipements de protection individuelle et les vêtements de travail mentionnés à l’article R. 4321-4 sont fournis gratuitement par l’employeur qui assure leur bon fonctionnement et leur maintien dans un état hygiénique satisfaisant par les entretiens, réparations et remplacements nécessaires ». Plus précisément l’article R4412-19 du code du travail ajoute que « l’employeur assure l’entretien des équipements de protection individuelle et des vêtements de travail »